Mettra t-on une fin definitive à l'exploitation abusive des enfants dans le monde?

CASONI-CRADFODEN

CASONI contre le racisme et le travail forcé des enfants.

Friday, April 04, 2008

lutte contre le travail forcé des enfants au Mali

Les pouvoirs publics, la société civile et les collectivités locales de notre pays s'investissent depuis plusieurs années dans la lutte contre le travail des enfants.

C'est ainsi que depuis 1998, un programme national de lutte contre le travail des enfants a été lancé pour soutenir la lutte contre le fléau. Afin d'optimiser le combat contre ce phénomène avilissant, une Cellule nationale de lutte contre le travail des enfants (CNLTE) vient d'être créée par le ministère de la Fonction publique, de la Réforme de l'État et des Relations avec les Institutions. La cérémonie solennelle de lancement de cette structure s'est déroulée mercredi à l'hôtel Nord-sud sous la présidence de Maharafa Traoré, le secrétaire général du ministère de tutelle, en marge d'un séminaire sur le travail des mineurs. C'était en présence du représentant du Bureau international du travail (BIT), Michel Grégoire, du secrétaire général de l'Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), Siaka Diakité, de représentants de la société civile, d'Ong et de partenaires oeuvrant dans le domaine.
Si pendant longtemps dans nombre de sociétés traditionnelles en Afrique au sud du Sahara, l'assistance aux parents dans les travaux domestiques ou champêtres a été perçue comme une activité normale s'inscrivant dans une logique sociale et culturelle, aujourd'hui le travail des enfants est une atteinte au droit de l'enfant et à son épanouissement. Selon les experts est appelé travail des enfants toute forme de charge dont l'accomplissement dépasse les forces physiques de l'enfant. Toutefois, les travaux champêtres et domestiques peuvent être tolérés à condition que l'enfant soit en mesure de les accomplir sans préjudice pour son aspect physique et moral. La question sera au coeur des travaux de ce séminaire auquel participent pendants deux jours des experts venus de l'ensemble du pays.
L'éradication des pires formes de travail des enfants dans tous les secteurs de notre économie nationale est le principal objectif de la CNLTE. La cellule va assurer la coordination, le suivi-évaluation de tous les projets et programmes de lutte contre le travail des enfants dans notre pays. "La CNLTE a une mission nationale. Elle doit sa création à cette dynamique nationale", a expliqué son coordinateur, Boucary Togo, qui a plaidé pour une collaboration très étroite entre tous les acteurs concernés. Le représentant du BIT a, lui, énuméré les préalables nécessaires à la réalisation des objectifs assignés à la cellule nationale de lutte contre le travail des enfants. Il s'agit de la mobilisation et de la participation de l'ensemble des acteurs et des divers partenaires sociaux au plan national, du renforcement du travail en réseau, de la coordination entre les acteurs clés aux niveaux local et national, et de la mise en oeuvre de programmes multidisciplinaires. Ceci permettra de prévenir le travail des enfants, d'offrir des opportunités de rechange aux enfants victimes de pires formes de travail, à leurs parents, aux employeurs et à l'ensemble de la communauté.
Le secrétaire général a réitéré l'engagement des pouvoirs publics à renforcer la lutte contre le travail des enfants. "En mettant en place une politique nationale et en ratifiant la convention 182 de l'Organisation internationale du travail concernant les pires formes du travail des enfants, notre pays a fait preuve d'une volonté remarquable de lutter contre ce fléau. La création de la CNLTE procède de la volonté de notre pays d'enclencher un processus d'appropriation nationale des acquis, gage d'une pérennisation des actions de lutte contre le travail des enfants au Mali", a précisé Maharafa Traoré. La CNLTE, a-t-il ajouté, permettra d'améliorer l'environnement juridique et institutionnel en vue de lutter plus efficacement contre les pires formes d'avilissement des enfants.

Vers la fin du travail des enfants ?

Aujourd'hui, 217 millions d'enfants travaillent encore dans le monde. Un chiffre effrayant, certes, mais encourageant, car il a baissé de 11 % entre 2000 et 2004, selon le dernier rapport de l'Organisation internationale du travail OIT 2. La lutte contre le travail des enfants, rappelée à tous lors de la Journée mondiale de l'enfance le 20 novembre 3, était jusque-là considérée comme perdue. Comment la situation s'est-elle retournée ?

Isabelle Daugareilh : Des initiatives internationales ont bien été prises au cours des dernières décennies, comme la Convention n° 138, adoptée par l'OIT en 1973, sur l'âge minimum d'admission à l'emploi (quinze ans ou dix-huit ans pour un travail dangereux) ou la Convention internationale des droits de l'enfant de l'Organisation des Nations unies (ONU) en 1989. Mais à la fin des années quatre-vingt-dix, force a été de constater que parmi les enfants au travail, 170 millions l'étaient dans les pires conditions. L'opinion publique s'est donc mobilisée par diverses campagnes, comme la Marche mondiale contre le travail des enfants, le boycott de tapis fabriqués par des enfants pakistanais… À son tour, l'OIT a réagi,

en incluant l'abolition effective du travail des enfants à la Déclaration sur les principes et droits fondamentaux de l'homme au travail de 1998. Dans la foulée, elle fait des pires formes du travail des enfants (esclavage, travail forcé, recrutement dans les guerres, à des fins de prostitution, etc.) sa priorité : la Convention n° 182 est adoptée à l'unanimité en 1999.





Comment cette déclaration, de l'ordre de la recommandation, a-t-elle pu avoir un impact ?

I.D. : Non seulement la Déclaration de 1998 a eu un impact, mais elle a aussi renforcé le poids des conventions qu'elle mentionne. Comme la nature juridique d'une déclaration n'est pas contraignante, celle-ci compense par un mécanisme de suivi original : chaque État membre est tenu de présenter un rapport annuel sur les mesures prises pour mettre en œuvre les quatre droits fondamentaux de l'homme au travail que sont la liberté d'association et la reconnaissance effective du droit de négociation collective, l'élimination de toute forme de travail forcé ou obligatoire, l'élimination de la discrimination en matière d'emploi et de profession ainsi que l'abolition effective du travail des enfants. Les États membres sont ainsi engagés, qu'ils aient ou non ratifié les conventions dites « fondamentales » qui s'y rapportent. En effet, une convention n'a normalement de force contraignante que si elle a été ratifiée. Dans les faits, la plupart des États ont joué le jeu. On a ensuite pu noter un mouvement de ratification des conventions citées dans la Déclaration de 1998. Enfin, deux ans après son adoption, la Déclaration devient le texte de référence pour les autres instances internationales, comme le Fonds monétaire international (FMI) ou la Banque mondiale…





Cette déclaration fait de l'OIT l'une des rares structures internationales efficaces ?

I.D. : Oui mais pas seulement, les moyens y sont pour beaucoup. Dix-neuf pays donateurs (dont la France) sont investis depuis 1992 dans le Programme international pour l'abolition du travail des enfants (Ipec) de l'OIT. Qu'il s'agisse de soustraire les enfants à la décharge de La Chureca au Nicaragua, aux petites exploitations minières d'Ukraine, ou à la métallurgie turque, ces programmes aident à mettre en œuvre des actions concrètes et à transformer les législations nationales. L'OIT adapte ainsi son expertise technique à 90 pays bénéficiaires. Sa souplesse va jusqu'à transposer la définition du travail des enfants aux particularités locales.





Le droit est une étape nécessaire à l'abolition du travail des enfants, mais très insuffisante au regard de la pauvreté ?

I.D. : Oui, car le phénomène est complexe. Il est mondial et connecté à de nombreux autres problèmes : pauvreté, éducation et formation, emploi, culture, religion… La lutte contre le travail des enfants a ainsi été freinée en Afrique subsaharienne (26 % d'enfants y travaillent) par une forte croissance démographique, une grande misère économique et une épidémie de Sida. L'expérience montre que rien n'est jamais définitivement acquis, notamment lorsque des catastrophes naturelles, des conflits ou encore des chocs économiques forcent les familles à revenir à leur ancienne stratégie de survie. Ce sont autant de leçons que l'OIT agrège à ses travaux de recherche. Ils montrent notamment que le travail des enfants est à la fois la conséquence de la pauvreté et qu'il la perpétue en retour. S'il y a plus de cent cinquante ans qu'un avenir sans travail des enfants est à l'ordre du jour dans une partie ou l'autre du monde, il reste « une de ces batailles sans fin qui se perdent quand on arrête le combat 4 ».



Propos recueillis par leonard itoumi
Notes :

1. Consulter le site web
2. Institution spécialisée de l'ONU qui a produit en 2006 le rapport : La fin du travail des enfants, un objectif à notre portée.
3. Proclamée par l'ONU depuis 1959, qui instaure quarante-huit ans après la Journée mondiale contre le travail des enfants, le 12 juin.
4. Antonio Monteiro Fernandes, ancien ministre du Travail au Portugal.

Fichiers importants

[PDF]
La labellisation et la lutte contre le travail des enfants
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de lutter contre le travail des enfants. Les labels SA 8000 et Abrinq s’appliquent ..... travail et le travail forcé fait l’objet d’une lutte et d’une ...

Guides d'apprentissage

Guides d'apprentissage > Esclavage et travail forcé

Introduction
Droits en jeu
Instruments régionaux et internationaux de protection et de promotion
Agences nationales d'assistance, de protection et de service
Matériels d'éducation, la formation et le plaidoyer
Autres ressources


Introduction

Qu'est-ce que l'esclavage?
Un esclave est un individu contrôlé par un ou plusieurs individus de telle façon que sa volonté ne détermine pas le cours de sa vie ; le droit d'obtention d'une rémunération pour son travail et ses sacrifices ne lui est pas concédé. Selon Kevin Bales, un des experts mondiaux dans le domaine de l'esclavage contemporain, "les individus sont soumis à l'esclavage sous la violence et contre leur volonté à des fins d'exploitation." Alors que la plupart d'entre nous considère l'esclavage comme un phénomene appartenant au passé, la pratique est toujours florissante dans les contextes où la pauvreté, les conditions sociales et la crédulité peuvent être exploitées. Bale estime qu'à l'heure actuelle on peut dénombrer 27 millions d'esclave dans le monde (Kevin Bales, Disposable People: New Slavery in the Global Economy, University of California Press, 1999).

Le Convention relative à l'esclavage (article 1.1) de 1926 définit l'esclavage comme :

«…l'état ou condition d'un individu sur lequel s'exercent les attributs du droit de propriété ou certains d'entre eux… »

La convention définit la traite des esclaves comme :

« …tout acte de capture, d'acquisition ou de cession d'un individu en vue de le réduire en esclavage; tout acte d'acquisition d'un esclave en vue de le vendre ou de l'échanger; tout acte de cession par vente ou échange d'un esclave acquis en vue d'être vendu ou échangé, ainsi que, en général, tout acte de commerce ou de transport d'esclaves. » (article 1.2)

La définition de l'esclavage de la Convention de 1926 a été élargie en 1930 pour inclure le travail forcé ou obligatoire Convention (No 29) concernant le travail forcé ou obligatoire (article 2.1) :

«...…tout travail ou service exigé d'un individu sous la menace d'une peine quelconque et pour lequel ledit individu ne s'est pas offert de son plein gré. »

Selon les Nations Unies, 4 millions de personnes sont échangées chaque année contre leur gré et exploitées dans un travail forcé. La majorité d'entre eux viennent de l'Asie du Sud-Est, de l'Europe de l'Est et d'Amérique Latine.


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Droits en jeu

L'esclavage inclut :

1) Les pratiques et institutions de servitude pour dettes : l'état ou la condition survenant de l'engagement d'un débiteur à offrir ses propres services,ou ceux d'une personne sous son contrôle, comme garantie contre une dette et dont la durée et la nature des services ne sont pas limités ou définies.

2) Les pratiques et institutions s'adonnant au servage : l'état ou la condition d'un métayer qui, par loi, tradition ou accord, est limité à vivre et à travailler sur les terres appartenant à une autre personne et à concéder des services prédétermines, en échange d'une rémunération ou non, et qui n'est pas libre de changer son statut.

3) Formes de mariage servile ou mariage forcé : une femme qui, sans avoir le droit de refus, est promise ou donnée en mariage contre paiement ou suivant la volonté parentale, tutélaire, familiale ou de tout autre personne ou groupe ; ou l'époux, la famille ou le clan a le droit de concéder une femme à une autre personne contre paiement ou autre ; ou une femme qui à la mort de son mari est susceptible d'être héritée par une tierce personne.

4) L'exploitation d'enfants et d'adolescents : toute institution ou pratique par laquelle un enfant ou adolescent de moins de 18 ans, est livré par l'un ou ses deux parents naturels, ou par son tuteur, à une autre personne en échange d'une rémunération ou non, et dans l'objectif d'exploiter l'enfant ou l'adolescent ou de le soumettre à un travail forcé.

Pour une définition exhaustive du type de pratique que constitue l'asservissement d'un individu il est nécessaire de prendre en compte les circonstances dans lesquelles ce phénomène se produit :
# le degré de restriction du droit inhérent à la liberté de mouvement de l'individu ;
# le degré de contrôle des biens personnels d'un individu ;
# l'existence d'un consentement mutuel fondé et d'une compréhension totale de la nature des relations entre les parties en cause.

Certains États qui ont approuvé les définitions sur l'esclavage établies par les conventions ont, dans certains cas, des situations au sein de leur juridiction ou des situations d'asservissement sont perpétrées -de ce contexte, le rôle de faire respecter les lois abolitionnistes apparaît difficile et soumis à polémique. Les systèmes pénitenciers, par exemple, sont gérés par l'État et fournissent souvent un travail bon marché (si ce n'est gratuit) aux sociétés partenaires - c'est un procédé rendu totalement légal dans certains États.

Par ces définitions et à travers un éventail de situations, les esclaves font partie de notre vie - du chocolat que nous consommons au charbon que nous brûlons, le travail d'esclaves a potentiellement contribué à la production de biens faisant partie de notre consommation quotidienne.

L'Organisation International du Travail (OIT) définit 8 formes principales de travail forcé dans le monde de nos jours. Ci-dessous se trouvent les définitions de l'OIT et les pays cités en exemple comme étant connus pour autoriser de telles pratiques :


Type


Définition


Pays

Esclavage


Un asservissement physique suivi de travail forcé.


Congo, Libéria, Mauritanie, Sierra Léone et Soudan

Servitude pour dette dans le contexte agricole, pastoral et rural


Travailleurs voient leur salaire investis dans le paiement de transport, nourriture et hébergement suite à un endettement définitif par des recruteurs ou des propriétaires peu scrupuleux - et ne pouvant pas quitter cette situation du fait de l'usage de la force, de menaces ou de l'éloignement des sites de travail.


Bénin, Bolivie, Brésil, Cote d'Ivoire, République dominicaine, Guatemala, Haïti, Mexique, Paraguay, Pérou, Togo

Travail obligatoire


Une autre forme de servitude pour dette commence souvent par l'accord de l'employé à fournir un travail en échange d'un crédit, mais cette situation se développe rapidement en servitude quand l'employeur alourdit la dette du marché initial.


Bangladesh, Inde, Népal, Pakistan, Sri Lanka

Trafic de personnes


Les individus forcés ou obligés d'aller dans un lieu déterminé par une tierce personne dans le but de les vendre ou les forçant à travailler contre leur gré, le plus fréquemment, le trafic se fait dans le cadre du commerce sexuel. Un grand nombre de pays sont à la fois à l'origine et lieux de destinations pour ces victimes.


Albanie, Biélorussie, Bosnie Herzégovine, Brésil, Chine, Colombie, Côte d'Ivoire, République tchèque, République dominicaine, Equateur, France, Ghana, Haïti, Honduras, Hongrie, Israël, Italie, République de Corée, Laos, Lettonie, Malaisie, Moldavie, Myanmar, Les Pays-Bas, Népal, Nigeria, Les Philippines, Pologne, Roumanie, Russie, Thaïlande, Ukraine, Royaume-Uni, USA, Vietnam, Yougoslavie

L'abus des travailleurs a domicile


Les servants à domicile étant vendus à leurs employeurs ou asservis à la suite de dette.


Bénin, Côte d'Ivoire, France, Haïti, le Moyen-Orient

Travail pénitencier


L'emploi externe de travail pénitencier ou l'acte de forcer des prisonniers à travailler pour des organisations faisant des bénéfices.


Australie, Autriche, Chine, Cote d'Ivoire, France, Allemagne, Nouvelle Zélande, Madagascar, Malaisie, Etats-Unis

Travail obligatoire


Personnes obligées par le biais de la loi, à travailler sur des projets de construction telles que routes et ponts.


Cambodge, République d'Afrique Centrale, Kenya, Burma (aussi connu sous le nom de Myanmar), Sierra Léone, Swaziland, Tanzanie, Vietnam

Travail militaire


Civils forcés à travailler pour le Gouvernement ou l'armée.


Burma (aussi connu sous le nom de Myanmar)



Source: USA Today



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Instruments régionaux et internationaux de protection et de promotion

Les instruments légaux internationaux prennent la forme d’un traité (appelé aussi convention, protocole, contrat) qui peut lier les pays contractants. A la fin des négociations, le texte du traité est établi comme étant authentique et définitif et il est signé par les représentants des pays contractants. Un pays dispose de plusieurs moyens pour exprimer son consentement. Les moyens les plus communs sont la ratification et l’accession. Un nouveau traité est « ratifié » par les pays négociants. Un pays qui n’a pas participé aux négociations peut accéder au traité plus tard. Le traité entre en vigueur lorsque le nombre prédéterminé de pays l’ont ratifié ou y ont accédé.

Lorsqu’un pays ratifie ou accède à un traité, ce pays peut émettre des réservations à un ou plusieurs articles du traité à moins que les réservations soient interdites par le traité. Les réservations peuvent être retirées à tout moment. Dans certains pays les traités internationaux précàdent aux lois nationales; dans d’autres il peut y avoir besoin d’une loi spécifique pour donner à un traite international la force d’une loi nationale. Pratiquement tous les pays ayant ratifié ou accédé à un traite international doivent délivrer des décrets, corriger des lois existantes ou introduire de nouvelles lois pour donner toute sa vigueur à un traité sur le territoire national.

Les instruments internationaux ci-dessous font acte de normes dans le cadre de l'abolition et de la protection contre l'esclavage, le travail forcé et les pratiques s'apparentant à l'esclavage :

NATIONS UNIES

Convention relative à l'esclavage (1926)
Le premier traité international, adopté par la ligue des Nations (prédécesseur des Nations Unies) qui définit l'esclavage et le commerce d'esclaves et influence les gouvernements à abolir l'esclavage.

Convention (No 29) concernant le travail forcé ou obligatoire (1930)

La définition de l'esclavage de la Convention relative à l'esclavage de 1926 a été élargie pour inclure le travail forcé ou obligatoire.

Déclaration universelle des droits de l'homme (1948) (article 4)
La Déclaration universelle des droits de l'homme (DUDH) a été adoptée par l'assemblée générale des Nations Unies le 10 décembre 1948 et inclut les normes des droits de l'homme acceptés par tous les Etats membres. La DUDH n'est pas un traité liant mais fournit la base normative pour les standards internationaux des droits de l'homme. Article 4 établit que : « Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude ; l'esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes. »

Convention pour la répression et l'abolition de la traite des êtres humains et de l'exploitation de la prostitution d'autrui (1949)
This treaty offers a mechanism whereby states can clarify differences or problems arising from incorrect or misleading news dispatches.

Protocole amendant la Convention relative à l'esclavage signée à Genève le 25 septembre 1926 (1953)
Le bureau du Rapporteur spécial à la liberté d'opinion et d'expression des Nations Unies a été mise en place par la résolution de la Commission des droits de l'homme des Nations Unies en 1993.

Convention supplémentaire relative à l'abolition de l'esclavage, de la traite des esclaves et des institutions et pratiques analogues à l'esclavage (1956)
Elargit la Convention relative à l'esclavage de 1926 pour inclure les pratiques s'assimilant à l'esclavage et le travail forcé.

Convention (No 105) concernant l'abolition du travail forcé (1957)
Cette convention définit les formes d'esclavage dans leur intégralité et auxquelles les membres des Nations Unies doivent s'engager à empêcher dans leur pays. « Chaque membre de l'Organisation Internationale du Travail ayant ratifié cette convention s'engage à éradiquer et ne pas faire usage sous quelque forme que ce soit du travail forcé et obligatoire:
(a) comme moyen de coercition politique, d'éducation, ou comme peine pour détenir ou exprimer des opinions politiques ou idéologiques s'opposant au système politique, social ou économique en place.
(b) comme méthode de mobilisation et d'utilisation du travail dans un objectif de développement économique
(c) comme moyen de discipline de travail
(d) comme peine pour avoir participé à des grèves
(e) comme moyen de discrimination raciale, sociale, nationale ou religieuse. » (article 1).

Convention (No 182) concernant l'interdiction des pires formes de travail des enfants et l'action immédiate en vue de leur élimination (1989)
La convention OIT 182 bannit les pires formes de travail de mineurs comprenant esclavage, vente et dette de servitude, travail forcé, recrutement dans le cadre de l'armée, prostitution, trafic de drogue ou toute autre activité illégale, ainsi que tout autre travail qui nuie à la santé, sécurité ou à la morale d'un enfant.

Protocole facultatif à la Convention relative aux droits de l'enfant, concernant la vente d'enfants, la prostitution des enfants et la pornographie mettant en scène des enfants (2000)
Ce protocole facultatif a été en place pour sanctionner les activités impliquant la vente et l'adoption illégale d'enfants, ainsi que la prostitution et la pornographie enfantine. Le protocole est entré en force le 18 janvier 2002.



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UNION AFRICAINE (AUTREFOIS "L'ORGANISATION DE L'UNITÉ AFRICAINE", OUA)

Charte africaine des droits de l'homme et des peuples (1981) (article 5)
L'article 5 du traité principal des droits de l'homme stipule que « toute forme d'exploitation et de dégradation de l'homme particulièrement esclavage, commerce d'esclave, torture, peine et traitement cruels, inhumains ou dégradants devrait être interdits. »



CONSEIL DE L'EUROPE

Le Conseil de l'Europe est une organisation régionale intergouvernementale comprenant 45 pays. Il vise à défendre les droits de l'homme, la démocratie parlementaire et les règles législatives. Tout membre de l'Union européenne fait aussi partie du Conseil de l'Europe. Le Conseil de l'Europe n'a adopté aucun traité particulier relatif aux personnes handicapées, mais a crée deux traités importants qui incluent la protection des droits aux handicapés.

Convention de sauvegarde des Droits de l'Homme et des Libertés fondamentales (1950) (article 4)
Le traité principal européen des droits de l'homme interdit l'esclavage et le travail forcé tout en définissant ce qui ne devrait pas être considéré comme travail forcé et obligatoire: travail requis au cours d'une détention ; tout service à caractère militaire faisant partie du service militaire obligatoire ; tout travail ou service formant partie intégrale des obligations civiques.


ORGANISATION DES ÉTATS AMERICAINS (OEA)

Convention américaine relative aux droits de l'homme (1969) (article 6)
Article 6 (libération d'esclavage) de la convention américaine des droits de l'homme, qui entra en force en 1978, établit que « personne ne devrait être soumis à l'esclavage ou à toute autre servitude involontaire formellement interdit, comme le commerce d'esclaves et le trafic de femmes. » Comme la convention européenne relative aux droits de l'homme elle liste les situations n'étant pas considérées comme travail forcé ou esclavage (travail dans le cadre d'une détention, du service militaire, d'urgence ou faisant partie de devoirs civiques)





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Agences nationales d'assistance, de protection et de service

Les pays ayant ratifiés ces traités internationaux et régionaux ont par la même accepter de remplir les obligations que leur ratification entraîne en implantant leurs provisions dans leur intégralité au niveau national. Ce devoir implique la révision des lois concernant l'esclavage et le travail forcé et l'adaptation de celles-ci en conformité avec les conditions stipulées dans le traité ou par l'adoption de nouvelles lois pour atteindre les critères européens. L'Organisation International du Travail (OIT), agence des Nations Unies, joue un rôle de contrôle des normes internationales pour la protection contre l'esclavage et assiste les victimes d'esclavagisme par le biais d'initiatives telles que le Programme focal sur le travail des enfants (IPEC) ou le Programme global contre la traite des êtres humains.

Des organismes non gouvernementaux tels que Anti-Slavery International (ASI), Amnistie International et Human Rights Watch sont très actifs au niveau international et militent en publiant des campagnes d'information et coordonnent des actions pour une prise de conscience publique.

Il y a énormément d'exemples d'organismes luttant contre l'esclavagisme au niveau national. La Commission des terres à pâturer (CPT) au Brésil luttent contre l'esclavagisme. CPT fait pression sur le gouvernement brésilien pour renforcer les lois interdisant l'esclavagisme et ont aidé à réduire le nombre d'enfants forcés au travail sans salaire. SOS Esclaves en Mauritanie, une organisation mauritanienne dirigée par d'anciens esclaves- s'emploie à libérer les esclaves au prix de grands risques. Le mouvement clandestin El Hor (« Le libéré ») et SOS Esclaves font pression sur le gouvernement mauritanien pour le changement des lois et pratiques et assistent les esclaves évadés. Le programme de libération des esclaves, créé par des tribus arabes et africaines ayant formé un traité de paix, profite aujourd'hui d'un soutien considérable de la part de Christian Solidarity International (CSI), une organisation humanitaire Suisse. Des leaders des droits civiques reconnus - révérend Al Sharpton, sénateur Walter Fauntroy et activiste du NAACP Joe Madison- ont récemment soutenus des missions du CSI.

De plus en plus d'organisations travaillent également à combattre et à empêcher le trafic d'être humain et la servitude sexuelle. La Strada travaille à travers l'Europe centrale et l'Europe de l'est à empêcher le trafic et à assister les victimes de servitude sexuelle. La Coalition contre le trafic des femmes organise des campagnes d'information et fait pression sur la classe politique internationale au nom des femmes sexuellement exploitées. Le Projet Protection rassemble des données légales et des histoires de survivants concernant le trafic de femmes et d'enfants sur ce sujet.





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Matériels d'éducation, la formation et le plaidoyer

Pour les militants

Guide du nouveau protocole sur la traite des Nations Unies
Un guide court décrivant les origines du Protocole additionnel à la Convention des Nations Unies contre la criminalité transnationale organisée visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes, en particulier des femmes et des enfants.

Pour éducateurs

Bulletins d'information contre l'esclavage (Anti-Slavery International)
Une série de ressources pour cours sur de nombreux sujets relatifs à l'esclavage moderne. Les bulletins longs de deux pages sur « le travail sous servitude » et « L'esclavage du passé…» peuvent être utilisés par des enseignants comme documentation illustrant un cours d'éducation civique, historique ou tout autre classe de sciences sociales.

« La route de l’esclave » (Anti-Slavery International/UNESCO)
Ce site a pour but d'aider les enseignants et éducateurs à rompre le silence qui continue à entourer les comptes rendus d'actes d'esclavagisme d'Afrique qui a démarré plus de 500 ans plus tôt. Il est construit pour fournir une variété de sources et d'idées sur la manière d'enseigner le sujet d'un point de vue holistique, précis et vraisemblable. Le site se veut le représentant des minorités silencieuses.

L'esclavage d'enfant (Beverly Witwer, University of Iowa Center for Human Rights)
Ce module contient quatre plans de leçon, chacune étant totalement souple et adaptable à n'importe quel contexte d'enseignement. Les normes du National Council for Social Studies (NCSS) ont été utilisées pour développer ce module et est conçu pour permettre aux enseignants de proposer un cours en introduction au sujet de l'esclavage d'enfant ou intégrer la documentation au cours d'une année scolaire. Les enseignants peuvent également combiner différents modules pour une introduction plus exhaustive. Le module peut s'adapter pour l'enseignement d'élèves de collège ainsi que de lycée.

Absence d'esclavage (Amnesty International Etats-Unis)
Ce plan de leçon fournit aux enseignants un guide sur la façon d'aborder l'enseignement de l'esclavage contemporain dans le monde. A travers cette leçon, les élèves comparent et différencient les conceptions actuelles et historiques de l'esclavage tout en créant des oeuvres dans le but d'informer et d'inciter l'action pour la prévention de l'esclavage moderne.

Les enfants invisibles (Organisation International du Travail, Education internationale)
Cette brochure offre aux enseignants une opportunité de prendre part au mouvement mondial grandissant pour éliminer le travail des enfants. La brochure a été publiée à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le travail des enfants (12 juin) et informe le public sur : la définition de « travail des enfants » et « les enfants invisibles », qu'est-ce que le travail domestique des enfants?, les victimes d'exploitation?, combien y en a-t-il?, que peut-on faire? La brochure inclut trois activités (« La boîte à mots », « Un jour dans une vie », « Imagine le future ») et fournit des informations complémentaires sur le travail de l'Organisation International du Travail (OIT) et d'Education internationale.




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Autres ressources

Année internationale de commémoration de la lutte contre l'esclavage et de son abolition - 2004

Journée internationale du souvenir de la traite d'esclaves et de son abolition (23 août)

Organisations qui surveillent, luttent contre et protègent les victimes de l'esclavage et du travail forcé



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l'OIT et le trafic des enfants

Travail forcé et trafic des êtres humains

Selon les estimations de l'OIT, au moins 12,3 millions d'hommes, de femmes et d'enfants sont victimes dans le monde du travail forcé, coincés dans une forme d'exploitation dont ils ne parviennent pas à se libérer et soumis à l'arbitraire d'employeurs, d'intermédiaires ou d'agents sans scrupules. Ils sont parfois les victimes d'un trafic à des fins d'exploitation sexuelle commerciale mais sont plus souvent impliqués dans des secteurs économiques " classiques " tels que l'agriculture, la construction ou la production informelle, fréquemment à cause d'une dette qu'ils sont incapables de rembourser. Les femmes et les jeunes filles affectées au travail domestique, les travailleurs immigrés clandestins et les peuples indigènes sont les plus vulnérables. En outre, un nombre considérable d'individus sont pris dans la spirale du travail forcé imposé par l'État ou ses représentants.

Le trafic des êtres humains a pris des proportions effrayantes au cours de la dernière décennie: dans le monde, au moins 2,45 millions d'individus, dont la moitié sont des enfants, subissent aujourd'hui une exploitation découlant de ce trafic.

Où qu'ils se produisent, le travail forcé et le trafic des êtres humains constituent un frein au développement social et économique et, surtout, une violation des droits fondamentaux.

L'OIT a comme mandat de promouvoir la justice sociale et le travail décent. Elle possède les compétences permettant de lutter contre le travail forcé grâce à ses conventions en la matière et contre le trafic des êtres humains par le biais des normes qu'elle a fixées pour le travail forcé, les abus vis-à-vis des travailleurs migrants, la discrimination sur le lieu de travail et les pires formes de travail des enfants.

Le programme d'action spécial de l'OIT pour la lutte contre le travail forcé (SAP-FL) et son programme international pour l'élimination du travail des enfants (IPEC) collaborent avec d'autres organisations internationales pour:

* conduire des recherches sur le travail forcé et le trafic des êtres humains;
* soutenir les efforts des gouvernements, des organisations d'employeurs, des organisations de travailleurs et de la société civile pour la prévention du travail forcé et du trafic des êtres humains;
* secourir et rapatrier les victimes et restaurer leurs droits;
* renforcer la capacité de la justice et de la police à poursuivre les criminels.

Nous coopérons étroitement avec les programmes SAP-FL et IPEC pour partager les connaissances et les expériences pratiques de l'OIT dans la lutte contre le travail forcé et le trafic des êtres humaines par le biais d'activités de développement des capacités. Nous élaborons également du matériel de formation visant à assister les fonctionnaires des gouvernements, les organisations d'employeurs, les organisations de travailleurs et la société civile dans leur lutte pour l'éradication du travail forcé et du trafic des êtres humains.

Les unités de formation suivantes gèrent des activités dans ce domaine d'expertise:

Normes et principes fondamentaux du travail

Emploi et développement des compétences

Protection sociale

Activités pour les employeurs

Activités pour les travailleurs

Coordination des questions de genres

les lois antiracistes

IL FAUT FAIRE APPLIQUER LES LOIS ANTIRACISTES

Elles sont succintes et trés bien expliquées sur le lien suivant : http://www.justice.gouv.fr/publicat/antiraca.htm

Pour ce qui concerne les discriminations : téléphonez au 114, numéro vert du service public, ils saisissent le procureur de la république s’il le faut, pour vous.

Pour les agressions verbales ou physiques, et les propos tenus ou diffusés (PAR LES MEDIAS) contactez la Licra numéros à :
http://www.licra.org/contacte/contact_fr.php ?id_departement=136&langue=1

Vous pouvez aussi saisir vous-même le procureur de la république par simple lettre, modèle :
http://www.finances.gouv.fr/DGCCRF/consommation/ficonso/E02.htm

et explications :
http://vosdroits.service-public.fr/ARBO/14080201-FXJUS132.html

cela vous coutera le prix du timbre, et le temps de l’écrire.

N’oubliez pas que la différence entre la France de 1940 et celle d’aujourd’hui sont justement ces lois antiracistes. Au 114, on nous dit : "Nous sommes prêts, il y en en plus de nouvelles lois, les juges ont pour consigne de porter une attention particulier à ce genre d’affaire, et il y a une vraie volonté de lutter maintenant, nous attendons les plainte" et sans ces plaintes, tout reste impuni. Pour les sceptiques, n’oublions pas que celui qui ne tente rien n’a rien !

Comment déposer une plainte contre un acte de racisme, d’antisémitisme ou de discrimination dont vous avez fait l’objet ?
http://sos-net.eu.org/etrangers/plainte.htm

- Actualité Antiracisme par ICARE (Centre Internet pour l’Anti Racisme en Europe) : http://www.icare.to/icare-francais/actualite.html

Saturday, July 21, 2007

CONTRE LE TRAVAIL FORCE DES ENFANTS !


Société - Pan Afrique - Travail Carton rouge contre le travail des enfants Quatrième édition de la campagne du Bureau international du travail Le monde célèbre ce lundi la Journée contre le travail des enfants. Pour marquer le coup, le Bureau international du travail lance pour la quatrième année consécutive sa campagne « Carton rouge ». Un appel destiné à souligner que si l’exploitation infantile recule, elle n’a pas totalement disparue.
lundi 12 juin 2006, par Habibou Bangré





« La fin du travail des enfants : ensemble nous pouvons le faire ! » C’est le thème de la quatrième Journée mondiale de lutte contre l’exploitation infantile, qui se tient ce lundi. Une journée qui s’inscrit dans le cadre de la campagne mondiale « Carton rouge au travail des enfants », menée de concert par le Bureau international du travail (BIT) et la Fédération internationale de football. Une campagne qui aurait déjà sensibilisé des millions de personnes à travers le monde.
Des manifestations dans une centaine de pays
Plusieurs manifestations sont prévues dans une centaine de pays pour marquer cette Journée. Selon un communiqué du BIT, une marche est prévue à Port-au-Prince (Haïti), des moulinets à vent seront distribués au Brésil alors que l’Ethiopie abritera un concours artistique. En Suisse, l’ancien footballeur camerounais Roger Milla, des personnalités sportives et des représentants de travailleurs et d’employeurs lanceront un appel en faveur de la lutte contre le travail des enfants.
« Etant enfant, j’ai eu la chance de ne pas être exploité comme certains le sont d’aujourd’hui. Quand je vois des enfants malmenés, maltraités qui font des travaux d’Hercule, ça me chagrine et ça me fait peur. Des enfants qui travaillent dans les mines, âgés de 6, 7 ou 8 ans, qui sont au quatrième sous-sol et qui portent des charges de 40 ou 50 kilos ne peuvent pas grandir comme il faut et avoir une bonne respiration », a pu confier Roger Milla à Afrik, juste avant l’ouverture de la Journée en terre helvétique.
« L’exploitation infantile a reculé de 11% »
L’ambassadeur du Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (Onusida) pour l’Afrique est très impliqué dans la lutte. Cela fait « six ou sept ans » qu’il collabore avec le BIT pour combattre le travail des enfants. « Lorsque le BIT m’appelle pour participer à un événement, j’y cours. Cela m’a poussé à créer Terre d’Afrique/Fondation Roger Milla pour venir en aide aux enfants maltraités et exploités », précise Albert Roger Miller, de son vrai nom, qui a glané deux fois le titre de ballon d’or africain.
Avant un match amical entre les filles d’un club de football suisse et une école internationale, Roger Milla shootera symboliquement dans un ballon. L’idée est de marquer l’opposition ferme aux pires formes de travail des enfants. Une exploitation qui recule, selon le rapport annuel du BIT intitulé « La fin du travail des enfants : un objectif à notre portée ». « Pour la première fois, y est relevé un déclin du nombre d’enfants au travail dans le monde : ils étaient 246 millions en 2000, contre 218 millions en 2004, soit une baisse de 11 pour cent », résume le communiqué du BIT. Des progrès encourageants mais, comme conclut Roger Milla, « il faut que le travail des enfants disparaisse ».
Roger Milla entouré des cartons rouges contre le travail des enfants

Thursday, November 02, 2006

LES PROVERBES

Mes chers amis(e),savez-vous que je suis également chrétien confirmé et baptisé?C'est pour cette raison que je viens par ce canal vous faire savoir que la lecture est mon passe temps favorit.Lire la SAINTE BIBLE pour moi est très reconfortant.Je profite donc par là pour vous faire lire chapitres et versets qui m'ont marqués dans le livre de Proverbes dans la Saite Bible.......Lisons plutot!! ! ! ! !

Dans le livre de Proverbes il est écrit:

"Mon fils,n'oublie pas mon enseignement,et que ton coeur garde mes commandements;car ils augmenteront la durée de tes jours,les années de ta vie et ta paix"

"Il y a six choses pour lesquelles l'Eternel a de la haine,et meme sept qu'il a en horreur:les yeux hautains,la langue trompeuse,les mains qui répandentle sang innocent,le coeur qui médite des projets injustes,les pieds qui se hatent de courrir au mal,le faux temoin qui profère des mensonges,et celui qui dechaine des querelles entre frères"

"Avec beaucoup de paroles,on ne manque pas de pechr,mais celui qui retient ses lèvres est un homme de bon sens"

"La plus sage des femmes batit sa maison,mais celle qui est stupide la renverse de ses propres mains"

"Telle voie parait droite devant un homme,mais à la fin ,c'est la voie de mort"

"Une réponse douce calme la fureur,mais une parole blessanteexcite la colère"

"Recommande à l'Eternel tes oeuvres,et tes projets se realiseront"

"Vaut mieux un morceau de pain sec avec tranquillité qu'une maisonpleine de viande avec la discorde"

"Celui qui ferme ses lèvres est un homme intelligent"

"La mort et la vie sont au pouvoir de la langue;celui qui l'aime en mùangera les fruits"

"Une maison et des biens sont un héritage des pères,mais une femme qui a du discernement est un don de l'Eternel"

"Mieux vaut habiter dans un pays désert qu'avec une femme querelleuse et irritable"

"Oriente le jeune garçon sur la voie qu'il va suivvre;meme quand il sera vieux,il ne s'en écartera pas"

"Ne sois pas parmi ceux qui prennent des engagements,parmi ceux qui se portent garants pour des dettes"

"N'épargne pas la correction au jeune garçon;si tu le frappes du baton,il ne mourra pas.En le frappant du baton,tu préservera sa vie du séjour des morts"

"Ecoute ton père qui t'a engendré,et ne méprise pas ta mère ,quand elle est devenue vieille"

"Si ton ennemi a faim,donne lui à manger;s'il a soif,donne-lui de l'eau à boire.car ce sont des charbons ardents que tu amasses sur sa tete,et l'Eternel te le rendra"

"Ne te félicite pas du lendemain,car tu ne sais pas ce qu'un jour peut enfanter"

"Vaut mieux le pauvre qui marche dans son intégrité qu celui qui a des voies tortueuses et qui est riche"

"Je te demande deux choses:
ne me les refuse pas avant que je meure!
Eloigne de moi la vanité et la parole mensongère;
Ne me donne ni pauvreté,ni richesse
Accorde moi le pain qui m'est necessaire
De peur qu'étant rassasié,je ne te renie et ne dise:
Qui est l'Eternel?
Ou qu'étant dans la pauvreté,je ne commette un vol
Et ne porte atteinteau non de mon DIEU"

Wednesday, November 01, 2006

LIENS CONTRE LE TRAVAIL FORCE DES ENFANTS











Nos enfants ont besoin de notre soutien.
On ne les a pas mis au monde pour qu'ils
viennent souffrir.Prenons soins d'eux et
surtout assurons leur éducation en les en-
voyant à l'école.

Voici quelques liens mes chers amis qui comme moi aviez horreur de l'exploitation abusif et surtout le traffic de nos enfants à travers le monde.

http://www.globenet..org/enfant/travail1.html
http://www.afrik.com/article8393.html
http://www.afrik.com/article2622.html
http://www.journee-mondiale.com/textes/12-juin-travail-enfant.php

Sunday, October 29, 2006

OH ! LA MORT...


Ceci est une lettre ouverte à l'intention de madame Julienne ,une sacrée maman qui vient de perdre sa fille.

Chère madame,
C'est à peine si j'ose venir à vous tant j'imagine votre desir de fuir tout ce qui n'est pas de votre douleur.Mais,j'éprouve une trop grande compassion pour ne pas essayer de vous l'exprimer.
La brutalité de cet arrachement,je le sais,depasse l'imagination;il est est également contre nature de voir partir avant soi celle que l'on a mis au monde.On se revolte contre cette injustice du destin incompréhensible.Peut-etre pouvez vous trouver dans votre foi chrétienne sinon un reconfort,du moins un appui.
Il est certainement trop tot pour vous parler déjà d'apaisement.Mais sachez j'ai le plus vif desir de tenter d'alleger un peu votre intolérable épreuve.Quand vous vous sentiez en mesure de désserrer l'étau de la douleur,faites appel à moi.Vous pourrez toujours compter sur mon affection fidèle et attentive.

Votre cher voisin LEONARD.

A MA CHERE MAMAN.

Ceci est une lettre à l'ardesse de ma chère maman.Lisez-là plutot!!!

Ma Chère maman,

Je suis bien triste d'etre loin de toi,et de te voir seule en ces journées de fetes de famille.Mais il ne m'a pas été possible d'arranger mon congé pour aller passer meme une journée auprès de toi.Sois du moins assurée que mes pensées et mes voeux les plus affectueux s'en vont vers toi et que j'évoque avec émotionles matins d'autrefois ou j'allais au saut du lit,t'embrasser en te souhaitant une très bonne et heureuse année.

Avec l'age,j'ai mieuxcompris encore toute ta tendresse et la valeur de tes sacrifices.Je voudraispouvoir à mon tour t'entourer des soins et de payer de mon immense dette de gratitude.

J'espère aller te voir pour mon congé de paques et te trover en excellente santé.Moi,comme toujours,je me porte bien:je te doisune santé de fer et je t'en suis bien reconnaissant.

Envoie-moi bien vite de tes nouvelles et reçois Chère maman,avec tous mes voeux de bonheur,mes baisers les plus affectueux.

Ton fils LEONARD qui t'aime

Friday, October 27, 2006

OLYMPIC DE PENKA-MICHEL FC




Ehh! les amis.juste pour m'excuser du fait que je ne vous ai pas fait savoir que j'étais aussi footballeur.Je crois que vous m'en excusez.J'en suis ravi.Ainsi,je profite de cette occasion pour vous faire part de mes mésaventures footballistiques dans un club de football de 2ème division au cameroun.Je vous prie de lire mon recit ci-dessous et faites moi des commentaires.Bonne lecture......!

Beh! voilà....
C'était le 20janvier d'une certaine année que je me suis renduà Penka-michel,un arrondissement du departement de la menoua à l'ouest du cameroun,pour aller tenter de me faire recruter dans l'équipe de cette localité.Cette équipe évoluait en 2ème division ,;et c'etait pour la première fois que j'allais à un recrutement.Je m'y étais rendu en qualité de milieu de terrain.
Le debut du test n'etait pas aussi difficile comme je le croyais.Concernant la vie ou alors la nutrition durant ce periple,chacun devrait compter dans ses poches,jusqu'à ce qu'il soit retenu.Alors là,je mangeais à ma guise,car je m'étais préparé à conséquence.entre temps,sur le terrain,je me battais corps et ame pour etre retenu.Je n'avais donc pas été surpris d'entendre mon nom parmis ceux là qui aviaent reussi le test.J'étais très fier du travail que j'avais abattu,et reconnaissant d'avance que le plus difficile restait à venir.Alors là,je ne cessais de bosser,cette fois pour rentrer dans la liste des titulaires,ce qui était fait avec succès.
Je m'étais rendu à ce test avec deux amis du quartier qui eux aussi s'étaient imposés.Chacun de nous était pret et attendait avec impatience le lancement du championnat qui était prevu pour le 16 Mars à 15h précise.Après donc le recrutement,les dirigeants se debrouillaient à nous primer 500 frs par séance d'entrainement.
Le 16 Mars etait donc arrivé.L'on devait se déplacer pour aller affronter les gars de bamendjou.Je livraisdonc mon premier match en 2ème division.J'avais joué les 90 mnset j'avais également été appreciées par maintes personnes,preuve que j'avais fait une belle partie.A la fin du match,les dirigeants donnaient àchacun de nous une somme de 1000 frs .Mes coéquipiers et moiavions boudé,car on avait ramener 1pt et ce point ne meritait pas cette somme.Dès cette première journée,les gars avaient déjà un moral bas.Certains d'entre nous menaçaient de quitter le groupe,mais furent calmés par quelques conseils.
Le 23 Mars approchait.On preparait notre 2nd matchqui nous opposera contre l'Aigle de Dschang à domicile.L'Aigle était arrivé ce dimanche dans une hiace blanche,et etait habillé d'un maillot jaune,tout comme nous;mais pour eviter la confusion,nous étions obligés de changer nos maillots.Peut etre ce changement qui était la cause de notre defaite:car l'Aigle nous avais infligé une lourde defaite:5 buts contre 1.Ooooh!le football en Afrique.Je vous assure que nous avions livré ce match affamé.Ce qui avait une fois de plus tendu les nerfs aux gars était l'abandon à soi meme durant toute une semaine;et surtout après le match,personne de nous n'eut meme pas 5frs pour la recuperation.Voyant ces actes ignobles,certains gars s'étaient decidés de faire demi-tour.L'un de mes amis etait de la bande et s'etait éclipsé dans la semaine.Ils'agissait de YVES,lateral gauche de l'équipe.Ce decouragement était du à ce que les promesses faites ne s'étaient pas tenues.Les primes de match et meme d'entrainements ne passaient plus.Pire encore ,nous jouons sans toutefois avoir la totalité de nos primes de signature:c'etait plus que l'honneur et fidelité.Mon ami BLAISE et moi dans cette galère,tout simplement parceque notre objectif etait de finirau moins ce chqmpionnat meme comme nos jouons sans primes;car mouillé c'est mouillé comme on dit au pays.
BLAISE lui était le Libero de l'équipe.c'était sa 3ème saison en division2.Sa première était au sein de JUPITER FC de Douala
Nous étions confronté aux memes problème chaque jour:celui de prime de match,ce qui ne motivait pas les gars.Ils jouaient sans concentration,et ceci facilitaitles defaites:0 but partout contre FOUSSEP de Bafoussam,victoire sur LAC BALENG2 but à 1,0but contre 4 face àVIVA de Mbouda,0but contre 1 face àLARE de Foumbot,0 but contre 2 face à ESPOIR de Bazou,et enfin 0 but contre 1 face à AS.NOUN.
Ainsi,nous achevions cette phase aller avec un total 5pts sur 24 et classés 8ème sur 9.Tout ceci remis en cause les dirigeants qui nou promirent que la phase retour devait totalement changer.
Mr TAHOU lui,avait la cinquantaine.C'était le coach de l'équipe.Un homme simple qui aimait me prodiguer les coseils les plus pratiques.Il avait une sympathie à mon égard.Un homme au système de travail très articulé.Ses entrainements étaient rudes,surtout quand on avait perdu un match 2 jours avantCet homme m'aimait,,me travaillait,m'encourageait depuis quelques temps.Il etait fier du travail que j'abattais pendant les entrainements comme pendant les matches.Je suivais ses conseils à la lettre,carc'est ceux-ci qui me donnait du tonus,qui me permettait de progresser au fil des temps.Maintes personnes l'encouragent dans sa façon de travailler.Si l'équipe était donc dans cette situation,ce n'était pas de sa faute,mais celle des dirigeants qui manquaient de motivations.
Ainsi donc,la phase aller avait pris fin le 11 Mai.Il fallait donc que nos soient disant dirigeantsnous donnent de l'argent de transport pour regagner respectivement nos villes,ce qui n'avait pas été fait.Nous étions obligé d'emprunter pour pouvoir nous deplacer afin qu'ils nous remboursent à notre retour.Mon Coach m'avait donné un programme de travail que je suivais,afin d'aborder la phase retour qui etait fixée au de but du mois de Juillet.
Après un mois et demi de repos,je devrais regagner Penka-Michel au trop tard avant la fin du mois de Juin.Je m'étais donc deplacé dans la nuit du27 au 28 juin en direction de l'Ouest du pays pour l'achèvement de mon championnat.

De mon retour de la trève à PENKA-MICHEL.
Je suis arrivé à Penka-Michel le samedi 28 juin à 10h du matin,pour l'achèvement du championnat.La relance a été reporté au samedi 5 juillet à 15h.Presque toute l'équipe était presente.Je dis presque parceque le stoppeur de l'équipe ne s'etait pas deplacé.J'exortais DIEU sans cesse pour cette équipe;qu'il puisse maintenir celle-ci,puisque j'en avais pour 2 ans.
J'avais ainsi rejoint mon coéquipier avec qui nous nous deplaçions ensemble au moment du test.Il était parti une semaine avant moi,c'etait le mercredi 17juin.Cependant,lors de mon repos,je ne cessais de me mettre en forme.C'était peut etre pour cette raisonque je n'éprouvais pas de difficulté lors de la reprise des entrainements.J'avais essayé donc dede me battre et me remettre très rapidement sur le terrain.Je comptais aussi beaucoupsur la protection que m'avait leguée mon feu grand père;et je ne cessais également pas de prier mon DIEU,le Dieu des armées.
Je m'étais donc preparé et attendais impatiemmentle lancement de cette phase retour.Il est vrai que l'équipe n'avait pas de status,n'avait pas d'argent,mais j'étais decidé d'achever ce championnat.Le retour etait,comme je vous l'ai dit plus haut lancé le samedi 5 juillet.Ce premier match nous était favorable.Mes coéquipiers et moi avions vaincu les gars de bamendjou par 3 buts à 0.Cette victoire m'avait reconforté,meme comme nos dirigeants n'avaient du tout pas changé.C'était regrettable,mais cela ne m'empechait pas de travailler.Je travaillais si dur si bien que jeus un claquage à la cuisse droite.Vu ce mal,j'étais mis au repos pendant 2 semaines,voire plus.Je n'avais donc pas joué ce match que j'attendais avec un haut moral contre l'Aigle.Ce match qui ne necessitait que ceux qui se donnent à fond.Helas! le retour était semblable à l'aller,puisque nous avios encore une fois perdu,par la complicité des arbitres par 2 buts à 1.Je profite de cette occasion pour deplorer la qualité des arbitres dans notre football.A mon avis,je les considère tous comme des corrompus de premiers choix.La preuve en ait qu'on ne retrouve pas plus de 2 dans une compétition internationale:c'est vraiment deplorable.
Mon mal s'ameliorait du jour au lendemain,grace au tratement que je suivais.j'esperais jouer le troisième match contre FOUSSEP à Bafoussam,la dernière équipe du championnat,qui nous avait arraché le point du match nul à l'aller.Ainsi à bfsam,j'étais dans la liste,mais comme reserviste.J'étais donc rentré à la place d'un coequipieret je sentais mon mal disparaitre,d'autant plus que j'avais achevé la rencontre en beauté.J'etais meme auteur des 2 derniers buts de mon équipe,car nous avions eu le deçu en atomisant l'adversaire par 4 buts à 0.Ala fin de la rencontre,une élite Nkongsambanous avait surpris en nous offrant une somme de 100.000 frscfa.cela a permis à chaque joueur d'avoir une somme de 3000fr pour la première fois dans l'équipe.
Les gars avaient été remontés.Chacun se disait avoir un moral haut pour aborder LAC BALENG encore à Bafoussam.Et je priait DIEU qu'il me garde et surtout qu'il me remette en jambes pour que je puisse etre determinant lors de cette rencontre du 19 juillet à 15h.
A 7h du mat de ce jour,je m'étais permi de faire une seance de decrassage.J'étais donc pret à aborder ce match qui peut etre était capital pour nous.Mes coequipiers et moi avions mangé ce matin là du riz spaghetti à la sauce tomate comme à l'accoutumée,deux heures avant le matchA 13h,nous effectuames le deplacement pour Bafoussam,capital de l'ouest cameroun pour notre 12ème journée de championnat.Nous arrivames à 14h,car Penka-Michel et Bafoussam sont separés d'une quinzaine de kilometres seulement.La team était donc gonflée àbloc,car ce match pour nous ne signifiait rien q'une victoire.Le stade municipal etait un peu comble,parceque plusieurs spectateurs venaient voir l'olympic qui volait de victoires en victoires.LEe match avit donc été lancé par le central à 15h.Nous avions entamésce match avec optimisme.Chacun sur le terrain ne se laissait pas vaincre par l'adversaire.A la 50ème,nous avions écopé d'un penalty transformé par les gars de Baleng.Nous étions ainsimené au score.Quelques minutes plutard,nous obtenions l'égalisation.A la dernière minute de jeu,encore avec la complicité des arbitres,nous avions encaissé le 2nd but qui nous avait tous bouleversé si bien que nos supporteurs avaient voulu battre sur l'arbitre.Ce dernier a été épargné par la force de l'ordre.Ce match perdu nous avait mis très mal à l'aise.C'est ainsi qu'aucun de nous n'eut aucun franc.Nous été abandonné à nous meme durant toute la semaine.On ne pensait à nous qu'à la veille du prochain match qui nous opposera contre LARE à Foumbot.Nous n'étions pas sur du deplacement,tout cela parceque le président et son trésorier s'etaient rendus à Douala pour soit disant chercher de l'argent.Heureusement,ils étaient arrivés ce dimanche avec un car hiace,qui sans manger à la veille,sans manger le jour du match,nous transportaitpour foumbot.Arrivés à Foumbot sans échauffements,nous rentrames sur le terran.Nous avions resisté toute la première mi-temps sans en encaisser.La seconde ne nous a pas été favorable,car nous avions raté plus de 3 occas nettes de but.Laré quant à elle ,à leur 1ère occas,ouvrait la marque.Quelques minutes après,nous obtenions légalisation.Le malentendu de nos defenseurs causait le 2ème but de locaux.C'est ainsi que nous perdions notre 2ème match consécutifs.Les dirigeants comme toujours s'étaient faits ressentir qu'au jour du prochain match.Ce match qui était capital pour nous.Il nous fallait gagner ce match si nous voulions sortir de la zone rouge.Nous avions mangé un peu de riz et avions pris la direction du stade olympic ,ou nousattendions les gars d'ESPOIR de Bazou.Nous entendimes le ronflement d'une hiace: c'etait les bazouais.Leurs dirigeants avaient rencontréles notres pour leur proposé de l'argent.Ils voulaient qu'on les laissenous battre pour avoir la 2ème place et jouer les barrages.Nos dirigeants avaient refusé.Ils étaient allés jusqu'àrencontrer le libero et le gardien,mais en vain.car si on perdait ce match,cela devrait etre très dangereux pour nous,surtout si Viva de Mbouda battait sur l'Aigle.c'est alors que l'arbitre fit appel aux joueurs sur le stade.Le coup d'envoi était en leur faveur.Dès la 1ère minute,mon lateral droit avait fauché l'avent centre adverse dans lasur face de reparation.L'arbitre n'avait pas hésité de pointer le point de penalty.Un but à 0 dès la première minute du match.Nous avons fait tout l'impossible pour égaliser ce but,mais en vain.Nous étions tous inquiets'les dirigeants ,les supporteures ,et nous.Quelques instants après,un membre venant de Dschang nous informait que Viva avait été battu par l'Aigle.La tristesse s'était transformée en joie,juste parceque nous avions échappé au barrage pour la releguation.Viva de mbouda était donc soumis à celà,et Foussep de Bafoussam déjà en rélé gation.L'équipe de Mbouda avait joué son denier match et il nous restait notre dernier contre AS.Noun,autre équipe de Foumbot qui poursuivait la deuxième place derrière Espoir de Bazou.C'était pour nous si je peux le dire ainsi un match de gala,car nous ne nous soucions plus de rien.Ce qui nous tenait à coeur cétait de préparer l'année prochaine.Le matin du 5 Aout,les dirigeants donnaient à chacun de nous une somme de 250 fr,car ils n'avaient pas preparé le repas comme d'habitude.Nous nous sommes deplacés pour Foumbot dans une giboulée.Nous étions arrivés à 15h,et à 15h45,on a lancé la rencontre.Nous avions mené à la première mi-temps par 2 but à 0 et à la seconde mi-temps,nous avions inscrit le 3ème but.Nous avions donc fini ce match en héros,tous joyeux.
Cette fin de saison était un periple qui s'est assez bien passé.J'avais donc fini cette première année en D2 en beauté,d'autant plus que je n'avais eu ni maladies,bobos graves pendant le championnat.Cependant,quelque chose de crutiale s'était passée:à la fin du match,les gars avaient categoriquement refusé de remettre les maillots de l'équipe,ils reclamaientles arrièrés de payement et plus encore leur argent de transport aller-retour des villes ou chacun venait..Le lendemain,plus de la moitié des gars étaient rentrés avec leur maillots.D'ailleur,je faisais partie de ceux là;mais j'avais encore fait trois jours avant de m'eclipser puisque j'avait quelques achats à faire.Samedi m'avait trouvé et j'avais fais mes achats.J'étais donc sur le point de partir et étais aller dire aurevoir à mon coach qui m'aimait tant.Il m'avait donné un programe de travail que j'allais suivre pendant la grande trève.Avant que je montasse dans la voiture,,je disais à bientot à la ville de Penka_Michel;car l'année prochaine,j'y reviendrai surement.J'esperais en partant que les choses changeront l'année suivante dans l'équipe.Je le disais parceque beaucoup de gens nous en avaient parlé,voire confirmé.
Je partais donc en direction de Bangangté,pour aller rendre compte à mon oncle,afin d'arriver sur Douala 4 jours après.Sans toutefois oublier mon DIEU,je l'adressais mes prières pour le remercier de tout ce qu'il avait fait à mon égard.
Me voici donc à Banganté,plus précisement dans le village ou reside mon cher oncle:c'est à Njamga,l'un des quartiers du village Bangoulap.
J'avais rencontré les frères et soeurs d'antan,et surtout ceux qui étaient venus passer les grandes vacances.Nous discutions très souvent et ils ne manquaient sans cesse de me presenter des actes de charité.J'avais voulu renter directement sur Douala,mais mon petit frère Gislain que j'avais rencontré à Bangangté m'avait fait savoir qu'il regnait un mini championnat dans sa localité à Nkongsoung.Je ne savais plus si je descendris directement ou si je ferais escale à Nkongsoung.J'étais confronté à un dilemme.Pendant,le temps passait trop vite,car j'étais soumis à un travail:c'était le debroussage de nos plantations.Je travaillais 6 jours sur 7 si bien que je ne m'apercevais pas que nous étions le 6 Septembre,jour de la rentrée scolaire au Cameroun.Les 4 jours que j'allais passer à Bangangté s'étaient transformés en mois.L'idée de faire escale à Nkongsoung avait disparu dans ma mémoire.J'avais donc decidé et fixé la date de mon retour au mercredi 15 Octobre.J'ai été enchanté lorsque mon oncle m'a fait savoir qu'il etait fier du travail que j'avais abbatu;car toutes nos plantations étaient depourvues de mauvaises herbes grace à mon concours.A cet effet,il m'a remis une somme de 5.000frscfa pour effectuer le voyage et utiliser le reste pour mes besoin.Je l'avais remercié grandement en exhortant DIEU de veiller sur lui et sur toute la famille.En bref,j'étais moi aussi fier de lui,carj'avais passé un très bon sejour à sa compagnie.L'année preochaine sans doute,nous nous reverrions.
Je suis arrivé à Douala le 15 Octobre comme convenu,aux environ de 18hTout était en ordre.Il n'y avait pas un si grand changement.J'avais retrouvé mes amis,ces amis qui étaient heureux de me voir en super forme.Je ne manquais de leur raconter comme était ma première année en Division2.Cepandant,je ne m'était pas endormi sur mes lauriers,au contraire,je ne cessais de travailler.Je continuais à suivre le programme de travail que m'avait donné mon cher coach.Je sentais que le travail me rendait plus phisique,et j'acquerais déjà une certaine experience.J'attendais donc avec impatience la nouvelle saison qui était pour moi comme un challenge à relever.!
leonard.itoumi@laposte.net
CORDIALEMENT LEONARD. casoni12000@yahoo.fr
itoum85i@hotmail.com
PS: CECI EST UNE HISTOIRE VRAIE.